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Albatros déploie ses ailes

2021-09-21 13:50:00

Dans leur local périgourdin, les professionnels d’Albatros opèrent un travail de précision. Vincent Méchin, orthoprothésiste, prend les mesures des patients avec un scanner 3D et les ajuste à l’aide d’un logiciel de pointe. Mais il « utilise encore des techniques ancestrales comme les moules en plâtre quand c’est nécessaire ». Les équipements médicaux sont ensuite créés : sièges, orthèses, ou encore corsets, sont adaptés à chaque personne. L’équipe a présenté son travail au public, à l’occasion de portes ouvertes inaugurales, la semaine dernière.

 

Développement de l’activité

L’entreprise, dont le siège est situé dans le Lot-et-Garonne, rayonne sur l’ensemble de la Dordogne et jusqu’au Limousin. Avant son déménagement au mois d’avril, son agence de Périgueux était située place Francheville. Désormais installée dans de plus grands locaux elle comptera trois salariés permanents et des alternants, avenue du Maréchal-Juin, tout près de la gare. Les patients, qui se tournent vers Albatros après une prescription médicale, seront reçus sur place. Brice Demaret, conseiller municipal délégué à l’action sociale et au handicap représentait la mairie de Périgueux lors de cette visite. L’élu est également chef de service dans l’établissement pour enfants et adolescents polyhandicapés Calypso, situé à Atur. Pour lui, « il est toujours bon de savoir qu’une entreprise s’installe ici. La présence d’Albatros ne sera pas seulement utile aux structures : n’importe qui peut s’y rendre s’il en a besoin ».

 

L’avenir : la conception 3D

Tout le matériel orthopédique produit est entièrement pris en charge par la sécurité sociale. Pour cette raison, la fabrication en 3D, pas encore homologuée par l’État, ne peut pas se substituer aux techniques jusqu’à présent utilisées. Fraiseuse numérique et plastique thermoformé sont donc toujours de rigueur. Cela n’empêche pas Albatros d’expérimenter la conception grâce à l’imprimante 3D flambant neuve installée dans ses locaux. De petites pièces sont produites grâce à cette technique, et les experts sont même capables de fabriquer de petites attelles, particulièrement confortables et légères. Vincent Méchin est conscient de ces enjeux d’avenir : « La technologie ne replacera jamais un être humain, mais elle peut faire gagner du temps, éviter la production de déchets et générer des objets encore plus précis et adaptés aux patients ». En attendant la montée en puissance de la 3D, l’équipe d’Albatros continue de travailler dans ses nouveaux locaux, moins à l’étroit.

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